Wiesenthal Centre to International Pharmaceutical Federation: “Vigorously Condemn France-Palestine Solidarity Boycott Campaign against TEVA-Pharma Generic Producer.”

July 4, 2013

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FOR IMMEDIATE RELEASE

“Ensure that health and medicine remain above political abuse.”

Paris, 4 July 2013

In a letter to Luc Besançon, General Secretary/CEO of the International Pharmaceutical Federation, the Simon Wiesenthal Director for International Relations, Dr. Shimon Samuels, exposed a “’France-Palestine Solidarity’ boycott campaign against the Israeli generic pharmaceutical company, TEVA.”

Samuels noted that “TEVA was first targeted for boycott in my presence at a meeting of the United Nations Committee for the Exercise of the Inalienable Rights of the Palestinian People at the Food and Agriculture Organization (FAO) in Rome 27-28 February, 2013”

The letter explained that, “reportedly, a FPS spokesman, Jacques Jakubowicz, has sent letters to pharmacies in Paris suburbs demanding that they discontinue sale of TEVA medicines, based on charges against the company that its drug Furosemide contained a soporific. Tests on recalled products have now disproved the charges and TEVA has been vindicated by a French court.”

Samuels added that “the outrageous FPS order, signed by Jakubowicz, goes on to explain that the campaign is based solely upon the company’s Israeli identity.”

The Centre pointed out that “as a federation of 127 national associations of pharmacists and pharmaceutical scientists, serving over three million practitioners around the world, in official relations with the World Health Organization and UNESCO, your stated mission is to ‘Improve global health by advancing pharmacy practice and science to enable better discovery, development, access to and safe use of appropriate, cost-effective, quality medicines worldwide’, continuing,“your 1997 ‘Vancouver Statement on Pharmacists’ Product Selection and Generic Substitutes’ is based solely on quality of the product.”

Samuels emphasized that “our Centre does not promote TEVA over any other generic producer, but we emphatically oppose the politicization of medicine. Perhaps France-Palestine-Solidarity has not yet dared to order Palestinians and other Arabs to boycott Israeli hospitals, for fear of rejection, as these patients —and even Syrians wounded in the current civil war—stream to Israel's medical facilities for treatment.”

The Centre called on the International Pharmaceutical Federation to “vigorously condemn the FPS boycott campaign and, thereby, ensure that health and medicine remain above any political conflict in whatever region of the world.”

“The boycott of TEVA is so redolent of the Nazi campaign, “Kaufen Nicht bei Juden” (“Do Not Buy from Jews”). What began with boycott ended with genocide and the deaths of over sixty million in Europe and beyond. It should also be noted that the current boycott of Israeli products arguably violates anti-discrimination provisions of the European Union”, concluded Samuels.
The letter was shared with Dr. Isabelle Adenot, President of the Ordre des Pharmaciens de France.
For further information please contact Shimon Samuels on 00(33)609770158.


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COMMUNIQUE DE PRESSE – POUR DIFFUSION IMMEDIATE

Le Centre Wiesenthal à la Fédération internationale pharmaceutique : « Condamnez fermement la campagne de boycott menée par l’Association France Palestine Solidarité à l’encontre de la société pharmaceutique israélienne Teva. »

« Faites en sorte que la santé et la médecine demeurent en-dehors des questions politiques. »

Paris, le 4 juillet 2013

Dans une lettre adressée au Dr Luc Besançon, secrétaire général et responsable des affaires professionnelles et scientifiques de la Fédération internationale pharmaceutique (FIP), le directeur des Relations internationales du Centre Simon-Wiesenthal, Shimon Samuels, a dénoncé « une campagne de boycott menée par l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) à l’encontre de la société pharmaceutique israélienne Teva, spécialisée dans les médicaments génériques ».

M. Samuels y faisait remarquer que « Teva avait déjà été la cible d’un boycott lors d’une session du Comité des Nations unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien de la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture). J’ai personnellement assisté à cette réunion, qui s’est tenue les 27 et 28 février dernier à Rome. »

La lettre expliquait qu’« un porte-parole de l’AFPS, Jacques Jakubowicz, aurait envoyé une lettre aux pharmacies des environs de Paris, exigeant qu’elles cessent toute vente de produits Teva au motif que le médicament Furosémide, produit par cette société, contiendrait un somnifère. Les tests effectués sur ces produits ont depuis disculpé Teva des charges retenues contre elle et la société a été mise hors de cause par la justice française.

M. Samuels ajoutait que « l’ordre donné par l’AFPS, signé de la main de J. Jakubowicz, explique ensuite que cette campagne est menée au seul motif de l’identité israélienne de cette société ».

Le Centre insistait en outre sur le fait que, « en tant que fédération internationale regroupant 127 organisations nationales de pharmaciens et de scientifiques du médicament, au service de plus de trois millions de praticiens dans le monde, entretenant des relations officielles avec l’Organisation mondiale de la santé et l’Unesco, votre mission a pour objectif officiel d’“améliorer la santé mondiale en faisant progresser la pratique et les sciences pharmaceutiques afin d’améliorer dans le monde entier la découverte,le développement, l’accessibilité et l’usage rationnel des médicaments appropriés, de qualité et présentant un rapport coût-efficacité favorable”. »

La lettre se poursuivait en ces termes : « Votre “Déclaration de Vancouver [en 1997] sur les produits sélectionnés par les pharmaciens et leurs substituts génériques” a pour seule base la qualité du produit. »

M. Samuels mettait l’accent sur ce point : « Notre Centre ne fait pas la promotion de Teva au détriment de tout autre fabricant de produits génériques ; par contre, nous nous opposons fermement à toute politisation de la pratique médicale. Il se peut que l’Association France Palestine Solidarité n’ait pas encore franchi un pas décisif en donnant l’ordre aux Palestiniens et aux autres Arabes de boycotter les hôpitaux israéliens, de peur qu’ils y soient rejetés. Ces patients – sans compter les Syriens blessés dans l’actuelle guerre civile qui ravage ce pays – affluent dans les établissements médicaux israéliens pour s’y faire soigner. »

Le Centre appelait donc la Fédération internationale pharmaceutique à « condamner formellement la campagne de boycott menée par l’AFPS et, ce faisant, s’assure que la santé demeure en-dehors de tout conflit politique, où que ce soit dans le monde ».

M. Samuels concluait sa lettre en ces termes : « Le boycott de Teva évoque singulièrement la campagne nazie des années 1930 : “Kaufen Nicht bei Juden” (“N’achetez pas chez les Juifs”). Ce qui avait commencé par un boycott s’était achevé par un génocide et la mort de plus de soixante millions de personnes, en Europe et au-delà. Il faut aussi signaler que le boycott actuel des produits israéliens est sans doute en violation des lois anti-discriminatoires de l’Union européenne. »

Cette lettre est également adressée au Dr Isabelle Adenot, présidente du Conseil national de l'ordre des pharmaciens de France.

Pour de plus amples informations, veuillez contacter Shimon Samuels au (00) 33 (0) 6 09 77 01 58.




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